Du 31 janvier au 2 février « Ah ! La montagne... Les arrêts vin chaud et la piste noire qui vous remontent les tripes, le jump raté qui fait marrer les copains... Mais que reste-t-il au jeune pour s’occuper une fois le dernier télésiège endormi pour la nuit ? Ax a la réponse, c’est PEUF SESSION ! »
D’une communauté de valeurs unissant les adeptes de la glisse extrême aux amateurs de musiques actuelles, l’idée est venue tout naturellement de proposer aux fondus de glisse de retrouver les sensations fortes qu’ils recherchent sur les pistes, au travers d’une programmation musicale électrique...
Vendredi 31 Janvier, Salle café musique du Casino
CLARA MOTO (Electro / DJ / Autriche)
En 2010, Clara Moto se révèle au grand public avec son magnifique premier album « Polyamour » sorti sur le label Infiné. Intime et fragile tout en restant joyeux, mature et spontané, l'album proposait un regard frais, intelligent et résolument féminin sur une scène techno plutôt masculine et reçu les éloges de presse musicale.
Trois ans plus tard, Clara revient avec son deuxième album, sensible et personnel comme à ses débuts, mais plus complexe et réfléchi, plus introspectif et mélancolique que son prédécesseur. Le nom « Blue Distance » est issu d'un poème de Sylvia Plath traitant du thème de l'éloignement. Il traduit également la propre expérience de Clara, ses déménagements fréquents, ses voyages, mais aussi la distance qu'un musicien peut ressentir par rapport à ses auditeurs, un désir constant mais impossible à combler via son travail.
SURKIN (House / DJ / Paris)
Surkin a joué partout, des petits clubs aux mega festivals et peut se targuer d’avoir tourné de nombreuses fois en Australie, en Amérique du Nord, en Europe, en Grande-Bretagne ou encore au Japon. Sa patte de DJ se distingue par sa capacité à mêler les sonorités et les époques, posant d’hystériques voix House à côté d’une UK Bass cubiste, sans oublier des sons issus de la French Touch et des incisions US Ghetto. Surkin est aussi un éminent remixeur (Boys Noize, Klaxons, Paul Johnson, Foals, Justice, The Juan Maclean...) et a été sollicité en 2009 pour réinterpréter le thème de l’un de ses jeux vidéos préférés, Bionic Commando (sur CapCom).
Le 7 novembre, Marble est sorti le très attendu premier album de Surkin, simplement appelé «USA». Un disque saisissant et exubérant, qui met le feu aux dance-floors mais convient tout aussi bien pour traverser la ville au volant de son bolide ou déambuler dans les rues. C’est un disque à la fois épique et fantasmagorique, basé sur des souvenirs imaginaires de l’Amérique urbaine des années quatre-vingt, un monde que Surkin ne connaît pourtant qu’à travers la pop culture et autres perceptions distordues. Il n’est donc aucunement question ici de rendre un hommage servile en portant le deuil d’une période perdue, mais plutôt de reproduire la bande sonore fantasmée d’un passé qui n’est en fait pas le sien.Surkin customise à l’extrême des sons existants, ajoutant sa touche euphorique à de l’early-house, du NYC Freestyle, de la Miami bass ou encore de l’électro-pop inspirée des séminaux YMO.
SOUND PELLEGRINO THERMAL TEAM (Electro House / DJ / Paris)
Pas besoin d’être un observateur particulièrement expert des genres et tendances musicales pour remarquer que ces deux dernières années, une nouvelle famille musicale s’est dégagée des ruines fumantes de l’électro tronçonneuse et des turbines du revival big beat. Aussi bien inspirée par l’éthique “less is more” de la techno minimale que la philosophie DIY et l’approche au sampling du hip hop, cette nouvelle scène house fraîche et groovy est en plein essor et Sound Pellegrino est fier d’être aux avant-postes du phénomène.
Avec aux manettes Orgasmic et Teki Latex DJ expérimentés et influents, Sound Pellegrino s’est rapidement établi comme un des labels les plus pertinents du moment.
Orgasmic et Teki Latex, visages et ambassadeurs du label, forment SOUND PELLEGRINOTHERMAL TEAM pour partager cette musique dans les clubs du monde entier. Bien que leur union derrière les platines soit assez récente, ces amis de 20 ans n’ont cessé de travailler ensemble à travers de nombreuses périodes musicales avec comme fil conducteur et impératif l’exploration des franges avant-gardistes de la musique club pour enflammer le dancefloor et le refus du statu quo. Qu’ils piochent dans les rythmes tribaux ou la tech house musclée, la mini baltimore ou un néo funk tordu sans oublier un peu de rap club pour faire bonne mesure, le cocktail minéral servi par la Thermal Team est toujours rais et pétillant.
Samedi 1er Février, Salle café musique du Casino
DANTON EEPROM (Electro Pop / DJ / Paris)
Un vrai touche-à-tout, qui ne peut s’empêcher de mettre les mains dans le moteur et d’aller faire les 400 coups derrière le rideau ! Un sens du décalage constant qui convoque son âme d’enfant, qu’il cultive pour rester sur la brèche.
Sur "FemDom", on retrouve la fascination pour les caves moites et les beats retors de Detroit qui ont fait sa réputation. Une électro racée et sensuelle qui évoque les nuits où les corps se frottent et transpirent, dans la promesse de rencontres à l’issue certaine. Des nuits au bout desquelles on a trop bu et trop fumé, mais qu’on aimerait ne pas voir s’achever. "Occidental Damage", seul titre déjà sorti en maxi, résolument techno et terriblement efficace, se fond à merveille dans l’ensemble. "Hungry For More" avec ses synthés et sa basse charnelle, ses voix séductrices et vénéneuses, prépare une sortie en beauté pour un "All Eyes On Me" en forme d’All Tomorrow’s Parties sans fin.
Danton Eeprom embrasse la production avec autant de panache que de désinvolture, entre fraîcheur et décadence. Le romantique au coeur de silicium savoure sa trentaine et continue de faire fi des cloisonnements, en effaçant les lignes de démarcation entre électro et rock. Avec If Looks Could Kill, il crée un virus malin et voluptueux à vous faire fondre le système !
ETIENNE DE CRECY (Electro / DJ / Paris)
Etienne de Crécy est un acteur incontournable de la scène électronique internationale. En vingt ans d’un parcours ascensionnel, le producteur français a gravé des albums majeurs de l’électronique mondiale : Pansoul (avec Philipe Zdar sous le nom Motorbass), Super Discount, Tempovision, Super Discount 2. Il est aussi l’auteur d’une trentaine de maxis et a réalisé une quarantaine de remixes pour des artistes comme Kraftwerk, Air, Moby, Lil Louis ou Zombie Nation. Reconnu pour la versatilité et l’efficacité de ses productions, Etienne de Crécy est aussi un DJ passionné, apprécié du public, et ses lives, avec sa structure géante Beats’N’Cubes, ont conquis les cinq continents.
Dimanche 2 Février, Salle café musique du Casino
THE BANYANS (REGGAE/ Toulouse)
Si le reggae roots des années 70 peut sembler n'être qu'un vague souvenir pour la nouvelle génération, force est de constater que certains artistes et groupes en perpétuent l'essence. "Steppin' Forward", le premier album du groupe toulousain The Banyans est une superbe illustration de cette réalité.
Ce jeune groupe est en train de faire une entrée fracassante dans le paysage du reggae francophone et européen.
THE EXCITEMENTS (Soul/ Barcelonne)
Originaire de Barcelone, le jeune sextet The Excitements s’illustre dans le créneau soul/R&B avec une classe et une énergie bien authentiques.
Koko Jean Davis, chanteuse du Mozambique élevée aux USA, au timbre puissant et à l’attitude de tigresse, a tout d’une Tina ou d’une Sharon Jones en puissance.
Les musiciens qui l’accompagnent délivrent ce son rageur et old-school, dont la section cuivre annonce la couleur. Nourris aux classiques afro- américains des 60’s, ils tournent pour la première fois en Espagne en juillet 2010, puis en Europe, en première partie de Nathaniel Mayer, Betty Harris ou encore Sharon Jones...
WEEDING DUB (Dub/ Lille)
Sur scène, son domaine de prédilection, c’est avec des machines que WEEDING DUB mène la danse. Il ne passe pas de disques, mais construit sa musique en direct, utilisant sa console de mixage comme un instrument à part entière, perpétuant la tradition du mix Dub de ses illustres ainés: King Tubby, Prince Jammy, Mad Professor, ou Zion Train.
Sa dextérité derrière une console de mixage, unique dans le paysage Dub, séduit autant les amateurs de Reggae que de musiques électroniques.
Avec «Inna Digital Age», son 3e album, WEEDING DUB s’offre de nouveaux titres propices à enflammer les dancefloors, au cours de «Dub Sessions» où l’on retrouvera les classiques «Justice!» ou «Roots Women» au mélodica.