// KOUDLAM //
50% CHAOS 50% SYMPHONY.
Après son premier album officiel “GOODBYE”, accueilli à sa sortie en 2009 comme un ovni sur la scène électronique, le EP “ALCOHOLIC HYMNS” (2011) confirmait la facilité de Koudlam à fabriquer des tubes indés transgenre (See You All, Sunny Day) entre deux opéras tropicaux (Live At Teotihuacan / The Great Empire) et collaborations prestigieuses dans lʼart contemporain. Koudlam est considéré par la critique et le public comme un compositeur à part, dont la musique futuriste et archéologique, mix de rythmes tribaux, de flutes de pan de synthèse, de mélodies lumineuses nimbées de voix fantasmatiques et de choeurs métaphysiques, parfois qualifiée de “world music de lʼapocalypse”, réussit à faire le grand écart entre violence techno et Symphonie du Nouveau Monde. Son nouvel album "Benidorm Dream" a été composé dans une tour de Benidorm, comme une ode solitaire et mélancolique à cette cité balnéaire espagnole unique au monde, où le chaos architectural (pas de règles dʼurbanisme, concentration inedited de gratte ciels-discothèques) échoué dans lʼocéan de la Costa Blanca, semble célébrer une fête qui ne veut pas finir dans un monde en sursis. Koudlam détourne à nouveau les codes, cette fois ceux du rʼnʼb, de la transe ou de la techno hardcore dʼoù il est issu, pour forger son propre monolithe, exotique et glacé, qui réussit encore une fois lʼexploit de réunir le corps et lʼesprit, la danse et lʼidée.
// Flavien Berger //
En 2014, Flavien Berger sortait deux EP remarqués : « Glitter Glaze », son premier disque aux dégradés bleus et roses et « Mars Balnéaire », un carnet de vacances issu d'une histoire de science-fiction. De dates en dates, comme aux Bars en Trans à Rennes ou au Petit Bain
et au Trabendo à Paris, Flavien a trouvé son public sur la scène indie française. En tant qu'artiste multifacettes, ses morceaux se nourrissent d'éléments extérieurs à la musique; d'images mentales, d'une curiosité quasi alchimique et d'enthousiasme pour tout ce qu'il entreprend et observe. Les rythmiques de Flavien Berger sont parfaitement désynchronisées, sa musique est nostalgique, visionnaire et psychédélique. Le titre aux accents rockabilly revisité « La Fête Noire » vient annoncer son premier album « Léviathan » à venir fin avril, une attraction aquatique de fête foraine, un voyage à plusieurs temps, jonché de fragments d'une narration faite de reflets, un jeu d'énigmes, un labyrinthe sonique, avec un monstre final.
// Bagarre //
Bagarre est une histoire, un assemblage, une bête hybride.
Les clubs de Chicago pour la house music, ceux Détroit pour la techno, New-York City en disco-glam, l'énergie de la New-Wave londonienne, le texte scandé du Hip-hop: Bagarre livre une musique protéiforme... mais pas hexagonale, bien au contraire de ses textes. Car Bagarre porte la langue française en sautoir, et l'habille de ses plus beaux atours : rugueuse, envoutante, onirique et crue. Le langage défile, toujours maîtrisé, jusqu'à la sortie de route. Bagarre est un combat. Celui des mots contre les synthétiseurs, celui du texte qui danse avec la boite à rythme. Bagarre se transforme. Belle de jour, la bête délivre une énergie féroce le soir venu, arpentant la scène, animal blessé. Les instruments changent de mains, les voix masculines, la voix féminine, s'écorchent ou se font écho, se répondent, nous questionnent. Dans l'air enfumé et entre les danses en rond de la nuit parisienne.
Et chaque fois, la meute monte sur scène avec un engagement total, comme s'il s'agissait de livrer sa dernière bataille.
Bagarre a choisi de brûler la chandelle de sa folie douce par les deux bouts
27 avenue Lucette Mazalaigue
92230 Gennevilliers
Métro Ligne 13 Les Courtilles
Tramway 1 arrêt "Luth"
Organisateur : Le Tamanoir